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Saveur de la foi (islam)
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27 mars 2020

L’amour de ce bas monde ne peut pas se défaire de trois choses

Bismillehi Ar Rahmani Ar Rahim

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Et-Tirmidhî rapporte selon Abî Houreirah (radhiallâhou ‘anhou), le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Ô fils d’Âdam ! si tu te consacres à Mon adoration, Je remplirai ton cœur de richesse et Je te mettrai à l’abri de la pauvreté, mais si tu es ne le fais pas, Je te mettrai à la merci des soucis et Je ne te mettrai pas à l’abri de la pauvreté. »

Il s’agit là d’une forme de châtiment, à savoir la préoccupation du cœur et du corps pour les difficultés de ce bas monde et leur animosité envers les gens pour leur disputer les plaisirs de ce monde. C’est ainsi qu’un pieux ancien a dit : « Celui qui aime ce bas monde, qu’il habitue son âme à supporter les malheurs. » L’amour de ce bas monde ne peut pas se défaire de ces trois choses : un souci constant, une fatigue permanente et un regret qui ne cesse pas. Il en est ainsi parce qu’à chaque fois que son amoureux obtient quelque chose de ce bas monde, son âme aspire à plus haut que cela, comme il est dit dans le hadîth authentique où le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) dit : « Si le fils d’Âdam avait deux rivières d’or, il demandera une troisième. » [1] ‘Issâ (‘alayhi Es-Salam) a comparé ce bas monde au buveur de vin qui, à chaque fois qu’il boit du vin, sa soif ne cesse d’augmenter. [2]

Ibn Al-Qayyîm El-Djawziyyah (rahimahullâh)

Notes

[1Rapporté par El-Boukhârî et Mouslim

[2Ighâthatou El-Lahfân fî Massâ-îd Ech-Chaytân de Ibn El-Qayyîm, 1/87-88

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