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Saveur de la foi (islam)
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14 janvier 2018

Le châtiment et les délices éprouvés dans la tombe s'appliquent réellement au corps et à l'âme

« Le châtiment et les délices éprouvés dans la tombe s'appliquent réellement au corps et à l'âme »

Ibn Qayyîm al-Djawziyyah & SHeikh al-Islâm [Ibn Taymiyyah] rahimahullah

 

chatiment

http://al-muslimah.actifforum.com/users/2813/78/63/76/smiles/351680.png

Ibn Qayyîm al-Djawziyyah rahimahullah a dit : SHeikh al-Islâm [Ibn Taymiyyah] rahimahullah a été interrogé sur cette question et il répondit :

« Le châtiment ['adhâb] et les délices [na'îm] s'appliquent à l'âme et au corps à la fois selon l'avis unanime de la communauté des Sunnites [Ahl us-Sounnah wal-Djamâ'ah] ;

L'âme est tantôt séparément plongée dans les délices ou le châtiment tantôt elle est revêtue du corps.

Dans ce dernier cas, le châtiment ou les délices sont ressentis par les deux ensemble comme ils peuvent être ressentis par l'âme toute seule […]

 

La doctrine des ancêtres de la communauté [madhhab as-Salaf al-Umma] et ses guides

Elle enseigne qu'après la mort on sera plongé soit dans des délices [na'îm], soit dans le châtiment ['adhab] et que cela est ressenti par l'âme [roûh] et le corps et que l'âme, une fois séparée du corps, plongera soit dans des délices soit dans le châtiment et qu'elle réintègre le corps parfois et lui fait partager délices et châtiment.

Et puis, après la grande résurrection, les âmes réintégreront leurs corps et les morts sortirent de leurs tombes pour se présenter au Maître des Univers [rabbî al-'âlamîne].

La résurrection des corps est admise aussi bien par les Musulmans que par les Juifs et Chrétiens […] » [Kitâb « Ar-Roûh » de Ibn al-Qayyîm rahimahullah , p.152-155]

SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah rahimahullah dit aussi : « Le dormeur peut au cours de son sommeil éprouver physiquement du plaisir ou de la douleur. Il peut même lui arriver [dans le cadre d'un rêve] d'être frappé au point qu'au matin, il ressente de la douleur. Il peut encore rêver dans son sommeil qu'on lui offre une nourriture agréable et se retrouve au matin avec la saveur dans la bouche.

Cela existe.

Le dormeur peut éprouver des délices et un châtiment qui touchent aussi bien son âme que son corps sans que celui qui se trouve à ses côtés s'en rende compte.

Il arrive même que le dormeur crie en raison de l'intensité de la douleur ou du cauchemar qui l'envahissent de sorte qu'une personne éveillée l'entend.

Il peut aussi réciter le Qor'ân ou des « dhîkr » ou prononcer une réponse de façon à se faire entendre par les personnes éveillées tout en dormant les yeux bien fermés… Si on lui parlait dans cet état, il n'entendrait pas. Comment alors nier l'état de l'enterré dont le Messager Salla-llah allahi wa salam dit qu'il entend le bruit produit par leurs [ceux qui viennent de l'enterrer] sandales au contact du sol » et ses propos « vous ne m'entendez pas mieux qu'eux ? » 

Le cœur ressemble à la tombe [al-Qabr].

C'est pourquoi quand il [le Prophète] Salla-llah allahi wa salam manqua la prière d'al-asr lors du siège de la Fosse, il dit :

« Puisse Allâh remplir leurs ventres et leurs tombes de feu »

 

Selon une autre version :

« leurs cœurs et leurs tombes de feu ».

 

Allah les distingua dans sa parole :

« Et pour l'amour des richesses il est certes ardent. Ne sait- il donc pas que lorsque ce qui est dans les tombes sera bouleversé, » [Coran, 100/8-9]

Ceci est un rapprochement visant à confirmer la possibilité de cela [le châtiment dans la tombe].

Il n'est pas permis de dire que ce que le mort éprouve en fait de délices ou de châtiment est identique à ce que ressent le rêveur.

Bien au contraire, les délices et le châtiment dans la tombe sont beaucoup plus parfaits et ils sont réels.

On ne fait cette comparaison que pour expliquer la possibilité de cela à celui qui dit que le mort ne se remue pas dans sa tombe et le sol ne change pas, etc. Cette question estlargement développée et il serait trop long de l'aborder ici exhaustivement. Allah le sait mieux […]

Madjmu' al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah rahimahullah, vol-4 p.142-143

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